Chez l’enfant dyspraxique, différents domaines de la motricité oculaire sont plus ou moins altérés :
– la fixation. Elle consiste à saisir du regard un objet/cible pour en maintenir l’image sur la fovéa ;
– les saccades. Ce sont des mouvements rapides, qui contribuent à suivre du regard la trajectoire d’un objet animé d’un mouvement brusque, bref et rapide ;
– le nystagmus optocinétique. C’est un mouvement oculaire réflexe qui peut être déclenché par le suivi d’une scène se déplaçant rapidement, par exemple le défilement d’un paysage vu de la fenêtre d’un train ;
– la poursuite. C’est un mouvement volontaire, qui vise à fixer une cible mobile et à maintenir le regard fixé sur elle en la suivant de façon régulière, sans à-coups ;
– l’exploration. Il s’agit là de parcourir volontairement du regard un espace déterminé, à la recherche d’un ou de plusieurs éléments. Ce qui met en jeu une coordination complexe de mouvements lents et réguliers, de saccades et de fixations.